mardi 22 décembre 2009

Noir palmarès 2009.


Amis polarophiles, voici mon palmarès de lectures policières pour 2009, un palmarès à la fois «nouveautés et découvertes» où se côtoient le roman historique «polarisant», le polar uchronique et des valeurs sûres du noir et du thriller.

En fait, il s'agit de mon palmarès de lectures tout court pour 2009, où l'on voit que mes intérêts ont tendance à être de plus en plus pointus...


  1. Dennis Lehane, Un pays à l’aube

  2. James Ellroy, American Tabloid

  3. Michael Chabon, Le club des policiers Yiddish

  4. R.J. Ellory, Seul le silence

  5. James M. Cain, Le facteur sonne toujours deux fois

  6. Dennis Lehane, Shutter Island

  7. Donald E. Westlake, Motus et bouche cousue

  8. Jess Walter, Citizen Vince

  9. Michael Connelly, Le verdict du plomb

  10. Elmore Leonard, Hitler’s Day

J'avais à peine commencé American Death Trip, le deuxième volet de la trilogie, que je recevais déjà mon exemplaire du troisième (volet), Underworld USA. Plus le dernier Richard Stark (a.k.a. Donald E. Westlake): 2010 n'est pas encore commencé que j'ai déjà trois bons candidats pour mon palmarès...


En terminant, on trouve les choix 2009 de Yann Le Tumelin, de l'excellent blog Moisson Noire, ici.

mardi 15 décembre 2009

Des listes, mais pas pour Noël.


Je n'ai pas renoncé à préparer une liste des 100 meilleurs auteurs de polars (à partir de la liste de 50 du Magazine littéraire, si vous vous souvenez). J'ai reçu de Denis (mon patron) de quoi faire 10 listes, une vraie liste de listes! Affaire à suivre.

Pour ce qui est de mon article sur les meilleurs polars adaptés au cinéma, voici quelques mises à jour. Je suis en train de lire Le facteur sonne toujours deux fois. Comme je ne l'avais pas lu il n'y a pas si longtemps (en fait il me reste quelques pages), je ne pouvais pas l'ajouter à ma liste. Maintenant si c'était à refaire, je le mettrais peut-être en position neuf ou dix. J'adorais déjà le film (celui de 1946, je ne me souviens pas très bien du remake), et le livre est en train de me convaincre. Il arrivera peut-être la même chose avec Assurance sur la mort (Double Indemnity), si le livre est aussi bon (le film est encore meilleur, un des chefs-d'oeuvre du film noir).

Christian Vachon m'a suggéré Le coup de torchon. J'ai d'ailleurs vu le film dernièrement. Mais je n'ai pas lu 1275 âmes, le roman dont Tavernier a tiré le film. Du moins pas encore.

vendredi 11 décembre 2009

NYT Polar.


Le NYT (New York Times) a publié plusieurs listes de suggestions pour Noël, dont une des "notable crime books of 2009". Il n'y a pas grand chose qui soit à ce jour déjà publié dans la langue de Molière.
Parmi ce qui attise ma curiosité on trouve entre autres le dernier Connelly (The Scarecrow, pas encore d'annonce pour une traduction), un Walter Mosely avec un nouveau personnage (ex-boxeur en plus) et un roman d'un certain Charlie Huston, (presque) inconnu au bataillon, avec un titre délicieux, dont on espère qu'il ne sera pas masacré dans la langue d'Amélie Poulain: The Mystic Arts of Erasing All Signs of Death.

mardi 1 décembre 2009

Sous les mains sanglantes (commentaire de Denis LeBrun).


Denis aime beaucoup Val McDermid. Il m'a souvent dit que les fins de ses romans laissaient à désirer, mais ce n'est pas le cas ici:

«Enfin le retour de l’intuitif Tony Hill, psychiatre et «profileur» et de l’impulsive inspectrice Carol Jordan, un duo improbable qui fonctionne comme un vieux couple (petites chicanes et réconciliations) sans en avoir franchi le pas. Tandis que Tony plane à la morphine dans son lit d’hôpital après avoir été attaqué (à la hache) par un patient dément, Carol est cette fois confrontée à une série de meurtres dont le seul lien est une liste de plantes vénéneuses. Carol ne doute pas une minute que ce sont les médicaments qui sont la cause des déductions fiévreuses et alambiquées de son ami sur l’origine des meurtres. D’autant plus que Tony, cloué sur son lit, doit repousser les attaques incessantes d’une mère manipulatrice et rapace. Les hypothèses farfelues de Tony ne font pas d’ailleurs pas le poids quand une explosion au stade entraîne l’enquête (et Carol) vers un banal complot terroriste et qu’elle en a plein les bras avec une panoplie d’intervenants musclés. Mais Tony, insulté qu’on l’infantilise, continue à suivre les fils de son imagination……

Comme beaucoup d’auteurs britanniques Val Mc Dermid développe des personnages attachants, ambivalents (ne le sommes nous pas tous!) et bien ancré(e)s dans la réalité sociale et quotidienne qui les entoure. Le rythme est excellent, l’intrigue est originale et complexe, et si j’ai parfois émis des doutes sur les finales de ses romans, je dois avouer que celle-ci est particulièrement réussie.
»
par DENIS LEBRUN

Val McDermid, Sous les mains sanglantes, éditions du Masque